Mercredi 14 août 2013
Aujourd’hui, on a décidé d’aller voir de plus près la rivière Li, la fameuse “Lijiang” avec ses paysages pains de sucre si prisés dans cette région. Les guides indiquent que la plus belle partie pour les découvrir se situent plus au nord de Yangshuo, entre Yangdi et Xingping.
En quittant l’hôtel, on met la dernière main à l’organisation de notre escapade dans les rizières en terrasse de Longji. Le Riverview nous réserve le transport et l’hébergement, ce qui signifie : pas d’intendance à gérer. Et même qu’ils s’occupent de nous ramener à Guilin 3 jours plus tard, pour prendre notre avion de retour. Huhuhu !
Nos affaires réglées, on part en ville à la recherche d’un lieu sympa où casser la croûte car, dans les travels de KL, la journée commence par le petit dej’. Obligé. C’est ainsi lorsque l’on part avec K. dont le nom indien pourrait être “ventre qui gronde le matin”
Au détour d’une ruelle excentrée, une pension où il est affiché que l’on peut boire et manger des gâteaux dépassera toutes nos espérances. C’est un jeune couple qui tient l’endroit et apparemment, on les prend un peu de court mais ils se décarcassent. Ils nous installent dans une salle à l’étage, petite pièce toute en longueur, avec du bois foncé et des tissus tendus au mur. Ambiance hypra zen, c’est doux, cosy, tout ce qu’il y a de plus charmant.
On profite de la sérénité du lieu et consigne nos impressions dans leur livre de notes laissé aux visiteurs : un petit dessin avec quelques mots à l’attention de nos hôtes… avant que la gaufre au chocolat et chantilly de K. ne fasse son entrée. Ce matin, c’est western breakfast, oubliées les soupes de raviolis bouillis qui donnent trop chaud.
Maintenant que les signes vitaux sont au vert, on peut se mettre en chemin.
A la gare routière, une fois n’est pas coutume, c’est le brouhaha total : les mini-bus sont garés dans tous les sens, des chinoises nous attrapent au vol pour savoir si on va à Guilin, Xingping ou autre. Ne sachant pas trop s’il s’agit d’une forme de rabattage, on préfère aller faire la queue au guichet. L’agent nous montre notre bus, en nous faisant comprendre qu’il faut monter dedans et…wait. On capte alors que toutes ces femmes qui crient sont là pour informer les passagers et qu’elles feront la billetterie à l’intérieur.
Le trajet se déroule au mieux et 45 minutes plus tard, on est déposés sur la place des bus en périphérie de Xingping, point de départ de l’excursion du jour. Quelques minutes de marche nous suffiront pour rejoindre les ruelles pavées de la ville.
Au hasard d’un chemin de traverse, on emprunte un sentier en bordure de la rivière Li. Aaaaah la voilà ! A force de longer la rive, on arrive au point d’embarquement des bamboo boat mais aussi des gros bateaux-cargo transportant des hordes de touristes depuis Guilin. Ici, le trafic est nettement plus dense que sur la Yulong river et surtout, il est motorisé. Ci et là, quelques barques destinées à la pêche au cormoran semblent échouées comme des engins d’un autre temps.
Une mamie charrie ces fruits bizarres qui nous intriguent depuis le début, on achète une botte pour goûter. C’est comme des raisins ou bien des litchis, plus acidulés avec une grosse peau qu’il faut pas manger et un gros noyau qu’on mange pas non plus. Tout ça c’est bien, mais comment ça s’appelle ? Nos recherches dans l’Espace, nous indiquent que ce sont des “yeux de dragons” mais ça c’est les vietnamiens qui le disent. Les chinois, quand ils passent à la version langage simplifié, appellent ça des longanes ou “longanis”, lesquels proviennent du longanier, arbre subtropical originaire du sud-est de la Chine où il pousse naturellement. Alors c’est pour çaaaa qu’on en voit de partout ?!! Tout devient limpide.
Mais revenons à notre mamie vendeuse de longanes. L. lui a demandé s’il pouvait faire un portrait d’elle, ce qu’elle a refusé tout en insistant pour qu’on lui prenne des fruits. Après lui en avoir acheté, elle était toute disposée à se faire photographier. Non seulement les chinoises ne perdent pas le nord mais en plus elles sont dures en affaires. Conclusion, pas besoin de chercher qui mène la danse dans ce pays !
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Super mais je me dépêche de lire la suite