On retourne un peu plus dans la ville pour constater que Xingping est un lieu charmant. Bien sûr il y a quelques touristes et des boutiques de souvenirs mais c’est tellement plus calme !
Pause bière, on choisi de s’installer au café “This old place”, sorte de checkpoint de baroudeurs où les murs sont couverts de dessins de globe-trotters. Alors -forcément- on demande s’il est possible d’avoir du papier et -forcément- ils sont plutôt équipés : y a des feuilles et plein de couleurs pour aller avec. Avant d’attaquer notre oeuvre, on se commande deux grosses bières et des nems. Notre seule pause “Palais d’Asie” du voyage est délicieuse.
Le dessin à peine enduit de colle Cléopatra, L. remarque qu’Eamon, le jeune en poste, est déjà dans l’Espace entrain de surfer sur KLintravel.com. Ce lieu nous plaît ! A tel point, qu’on a légèrement oublié l’heure et notre objectif de départ. On demande alors à Eamon s’il y a de beaux points de vues autour de Xingping. Pour sur, il y a le fameux panorama représenté sur les billets de 20 yuans, situé juste à la sortie de la ville. Voilà ! on a bien fait de traîner au bar à faire du gribouillage.
Un biffeton à la main en guise de carte repère, on trouve facilement le spot en question. Comme un tel point de vue mérite d’être immortalisé alors L. en profite pour faire un dessin… Intrigués, les passants s’arrêtent, regardent derrière son épaule tant et si bien qu’il se trouve avec un mini fan-club.
Un peu à regret, il faut regagner la place des bus avant de ne plus pouvoir rentrer à Yangshuo. En repassant dans Xingping, on se retrouve au milieu de… de quoi au juste ? Un rituel ? Une fête de village ? Un peu des deux sans doute. Discrètement, on se fraie un chemin dans l’étroite ruelle où des habitants sont attablés pendant que d’autres préparent de grandes gamelles. Des hommes sont vêtus de grandes toges blanches et semblent attendre quelque chose. Pas le temps d’arriver à comprendre de quoi il s’agit, cette fois, faut vraiment partir. On se souvient plus tellement de l’endroit où on a été déposés le matin, en plus tout se ressemble.
Au premier car que l’on aperçoit, on se précipite. Et on fait chou blanc, la gare routière c’est pas là. Une mamie comprend ce que l’on cherche et vient nous montrer le chemin. Sur la bonne place des bus, on repère facilement celui pour Yangshuo parce que maintenant on sait lire le chinois : un B avec une grande tige suivi d’une échelle. Fastoche.
Retour à Yangshuo et sa cohorte de vacanciers. A partir de 17h, la ville se transforme comme un gremlins. Arrivés sur Binjian Road près de notre hôtel, on descend à la rivière histoire de se tremper les pieds. Quoique. C’est pas tant l’affluence qui décourage K. mais plutôt la crainte de choper des mycoses. Il n’empêche, on se pose un moment, pour se livrer à l’un de nos passe-temps favori : observer des tranches de vie.
Et pendant qu’on est tout occupés à mater les gens entrain de barboter, on se fait entreprendre par un groupe de jeunes étudiants chinois en stage d’anglais pour l’été. Voyant nos têtes de western people, ils ont certainement du se dire qu’on était les personnes de la situation (… euuuh… ). Pendant que L. se retrouve à répondre à des questions sur l’utilité d’une monnaie unique pour le monde entier, K. a droit à une lecture de texte avec une jeune toute excitée qu’a faillit pleurer tellement elle était trop contente.
Fin du sketch, on rentre à l’hôtel se pencher sur un point pourtant crucial que, bizarrement, on a légèrement éludé : maintenant qu’on est en Chine, comment on retourne à Hong-Kong pour rentrer au pays ? Dans un premier temps, on se dit que puisque notre vol fait encore escale à Pékin, pourquoi ne pas y aller directement sans passer par HG ? Expédia, Opodo et les planning aériens de Chine sont tous de mèche. Ensemble, ils complotent pour que notre trajet de retour soit aussi pourri que celui de l’aller. Au bout de 2 heures de recherches et vaines tentatives, il nous faut accepter l’inévitable : avant de fouler le sol français, un périple digne d’un mauvais épisode de pékin express nous attend.
Pour l’heure, on est pas au bout de nos vacances et sans se miner plus que nécessaire, la journée se termine comme elle a commencé : à table !
A suivre…
Et alors que c’est il passe ensuite
Bravo pour le texte et les photos
Mais j’aurai bien aimé voir le fan club