Mardi 6 août 2013
Arrivée à Pékin.
1h30 pour attraper le connecting flight pour Hong-Kong quand on a ses bagages à récupérer, l’enregistrement à refaire et la sécurité à repasser, déjà c’est juste. Alors avec un avion qui roule sur la piste pendant une demi-heure avant de se raccrocher à son couloir aspirant c’est presque perdu d’avance !
On déboule dans l’aéroport au pas de course, on suit le flot et surtout les pancartes “luggages claim” en même temps que celles indiquant “transfert”. On se pointe devant la “China immigration inspection”. Entrée sur le territoire. Ah bon, déjà ?
Une fois remplis les petits papiers pour savoir qui ont est, d’où et pourquoi on vient, on gratte dans la queue pour aller plus vite. Derrière la barrière de guichets de la douane, un petit train nous attend… pour aller récupérer les bagages.
(Non mais franchement un aéroport où faut prendre une navette pour aller récupérer sa valise, c’est kwaaaaa ??)
Il nous reste environ 30 minutes, avant de considérer notre correspondance comme définitivement perdue quand les valises se déversent sur le tapis. Un monsieur prend bien soin de les ranger mais ça ne les fait pas venir plus vite. Quand nos sacs apparaissent enfin, on court dans l’aéroport, interpelle à tous les points d’information mais rien n’y fera : le vol CA932 de 13H part sans nous.
On ne se décourage pas pour autant, direction le comptoir Air China. Changer notre billet pour prendre le vol suivant, se révèle extrêmement facile. Il est à 15h30, parfait ! On ne nous demande pas de complément ? Encore parfait ! On arrivera un peu plus tard ce soir mais on est contents que les choses s’arrangent.
Comme on a du temps, on part zoner dans l’aéroport. On fait les touristes devant une fontaine qui distribue de l’eau chaude, on goûte à l’atmosphère blanchâtre et ultra moite de l’extérieur avant de se dire : “autant être tranquilles et passer la sécurité sans tarder”. Et là c’est le DRAME !
En voyant un nouveau poste d’immigration, on percute : on a grillé notre visa UNE entrée.
Le chinois en bleu, il va re-tamponner notre passeport sur lequel il y a déjà noté “entry”. Le hic c’est que pour aller à Guilin, il faut “re-rentrer” en Chine. Et on a plus de cartouche.
(Comment en deux heures de temps passées dans un aéroport, peut-on considérer qu’on est entré puis sorti d’un pays ?? )
On demande quand même à une dame, qui demande à un mec en bleu. Ils parlementent avant la sentence : “You need an other visa”. On explique qu’on fait juste coucou mais qu’on reste pas, sûrs que cette information va inverser le cours des événements. Depuis le 1er janvier 2013, on peut être en transit à Pékin pendant 72h sans visa. Alors pour deux heures, ça marche pas ??!!, ils peuvent pas rectifier et dire que la première fois c’était pour de faux ??!! Non catégorique. Enfer et damnation !
La mort dans l’âme on passe l’immigration, dans l’incompréhension de ce qui a bien pu merder.
On se dit quand même qu’en Chine, on doit pouvoir avoir un visa plus vite, on est sur place après tout. On sort le Routard qui à la place d’une bonne nouvelle assène la 2ème sentence : visas récupérables en 5 jours… “le mieux étant quand même d’avoir rempli les formalités avant de partir”. Ah bon, c’est vrai ? Sans blaaague !!!
Enfer et damnation 2 !
On a envie de se rouler en boule comme des chiots sur la moquette qui pue à la porte E1 de l’aéroport de Beijing.
Ca ressemble à mon voyage au Mexique
…. je poursuis la lecture