Jeudi 8 août 2013
Le plan de réorganisation du voyage étant toujours en cours, c’est à l’aéroport que commence notre journée, pour tenter de faire modifier les vols intérieurs que l’on avait réservés. Passage par la ligne verte du MTR, puis par les comptoirs des différentes compagnies aériennes. Toutes nous diront la même chose : modifier un vol c’est à la limite envisageable moyennant finances mais pour changer un point de départ ou d’arrivée en revanche c’est plutôt “aller vous brosser KL et voyez avec Opodo”. On sait bien que malgré les différentes assurances annulation contractées, notre cas fait partie des conditions d’exclusion, et que l’on peut aller se brosser de ce côté-là aussi.
Pas grave, de retour dans notre chambre hollywoodienne avec wifi, on réserve un autre vol pour Guilin…en espérant que nos visas soient prêts à temps. L’hôtesse de l’agence nous a affirmé que pour nous autres français il n’y a pas de difficulté. On sourit jaune sous le béret.
10 minutes plus tard, billets électroniques capturés sur l’écran de notre tablette et les formalités du jour réglées, il est largement temps de passer la journée à quelque chose de plus intéressant que prendre le métro.
On décide de partir à la découverte des petits marchés autour de Mongkok. (Perdus ? c’est dans la partie jaune de la carte)
1ère étape : le marché aux oiseaux. A la sortie du métro, on dégaine la carte de la ville. Divergeant sur la rue à prendre, on demande à un jeune homme s’il sait par où passer. Ca lui semble un peu compliqué alors il choisit de nous emmener. On se retrouve à faire un bout de chemin avec Tony L., un sympathique étudiant chinois. Sur le chemin, on lui demande s’il connaît la boisson vue la veille au restaurant et surtout si c’est bon. C’est “pas mal” mais il nous suggère surtout de goûter les “fishball”. Un truc “delicious”, qui ne serait pas fait avec du poisson malgré son nom. Intrigués, on retient l’idée.
On quitte notre compagnon de route devant l’entrée du “Bird garden”. Découverte d’une nouvelle atmosphère, ici on est les seuls touristes ou du moins les seuls repérables.
Ca piaille, ça pue un peu aussi mais il y a du charme à voir toutes ces jolies cages suspendues à de grands arbres ornant les allées ombragées. Par contre, les sauterelles et autres vers grouillants prêts à l’emploi, c’est pas très yummy.
Il paraît que les chinois ont une affection particulière pour les oiseaux qu’ils considèrent comme des animaux de compagnie. En somme, c’est plein de petits Balthazar à plumes. (Balthazar, c’est notre chat !)
La sortie du marché aux oiseaux nous mène directement à notre seconde étape : flower market. Un pâté de maisons consacré aux orchidées, tulipes et roses bizarrement conditionnées…
De fleuriste en fleuriste, on atterrit sur Prince Edward Road. Ici, les hongkongais viennent faire leurs achats quotidiens à la droguerie ou aux étals de fruits et légumes du coin. Le changement d’univers est presque radical, à commencer par la langue : pratiquement plus d’anglais. Les snacks ouverts sur rue dans lesquels on peut acheter des noodles et autres choses à emporter sont implantés à la queue leu-leu. Pour commander, il faut soit des images soit faire plouf-plouf.
Arrêtés par une odeur de gaufre, on découvre sur une sorte de boulangerie. A l’intérieur, plein de petits pains de toutes sortes. On prend un assortiment : un avec de l’ananas et “custard”, un autre non identifié et enfin un “spongy cake”. Apparemment ce dernier fait un tabac, on en voit de partout. En fait, c’est comme un biscuit de Savoie. Quant à la brioche non identifiée, à l’intérieur il y avait on ne sait quoi au jaune d’oeuf sucré. Salissant quand on est pas au courant (surtout pour L qui a goûté en premier), mais bon quand même.
Photos et texte super
On en veut encore plus
Cette attente est trop longue!…
alors…. alors…. votre histoire nous tiens en haleine !!!!