Dimanche 11 août 2013
Pour notre dernier jour (supposé ?) à Hong-Kong, on a deux options : larver dans Kowloon park façon découverte anthropologique des habitudes locales ou partir à la conquête des “Nouveaux Territoires”. Finalement, on se secoue.
A notre arrivée, Eric C. nous a dit que la ville est très pratique. C’est VRAI ! En MTR, bus, bateau ou que-sais-je d’autre de transport en commun on peut aller partout. Aujourd’hui, le “partout” se résume à aller tout au bout de la ligne violette, à Tin Shui Wai, pour suivre le Ping Shan Heritage Trail, petit parcours d’1km environ au milieu de la pampa.
La boucle débute par une pagode, accessible directement à la sortie du métro. On cherchouille 3 minutes quand un jeune black déboule de nulle part pour nous apporter de l’aide. C’est anecdotique sauf qu’on est d’un seul coup frappés par le peu de mixité : à part des milliers d’asiatiques et quelques western people en tourisme, on a croisé aucun black jusqu’à présent (et après non plus). Après nous avoir indiqué la sortie à suivre, il baragouine quelque chose avant de partir en se marrant. Pouf pouf ! Comme un génie facétieux qui retournant dans de sa lampe après avoir fait le boulot.
Après cette rencontre plutôt perchée, on s’attend à :
a) une grosse arnaque
b) ce que tout soit fermé
c) une expédition cosmique.
Sans surprise, la pagode est fermée à notre arrivée. Il est 13h, on savait que ce serait la pause lunch. On poursuit le chemin dans l’idée de revenir en fin de parcours.
A seulement quelques mètres, on pénètre dans Ping Shan, la ville du clan Tang. C’est l’une des 5 familles à s’être installée dans les nouveaux territoires il y a looooongtemps. On croise un petit autel par ci et un autre par là, un petit temple puis un beaucoup plus grand. C’est celui des “Ancêtres”, première “grosse” étape du Ping Shan Heritage Trail. A l’entrée, quelques villageois et personnes chargées du bon respect des lieux (tout est gratuit) discutent bruyamment en s’éventant. Brasser de l’air et parler fort, la méthode hongkongaise pour moins crever de chaud ?
Encore un peu plus loin, on entre au coeur de la bourgade, un centre-vile composé de quelques échoppes et troquets où manger des nouilles. Un peu en retrait, la vitrine d’un magasin nous attire. A l’intérieur, on trouve des cartes postales au chouette graphisme et plein de jolies conneries. Le couple chinois qui tient la boutique est charmant alors pour la première fois, on délaisse le “thank you” pour “xiéxié” (se dit sié-sié). Tâtonnant, certes, mais l’effort est immédiatement récompensé par un grand sourire de leur part.
Plein d’allant, on continue puis termine le parcours par le musée de la famille Tang. Finalement, c’est un résumé explicatif de tout ce qu’on vient de voir. On s’attarde peu, juste le temps de profiter de la clim !