Mardi 20 août 2013
Jour de grand retour, ici s’achève notre super périple qui avait pourtant mal commencé. Maintenant, faut faire le voyage en sens inverse, avec quelques étapes supplémentaires : Guilin -> Shenzen -> Hong-Kong -> Pékin -> Francfort -> Lyon
4:00 : on se lève, le coeur un peu gros mais surtout les paupières lourdes !
5:00 : notre taxi driver est à l’heure, on arrive un peu avant 6:00 à l’aéroport… mais tout est noir, il est fermé. Avis à tous ceux (dont nous) qui pensaient qu’un aéroport c’était toujours ouvert… raté ! Et même que s’il y avait pas eu d’autres badauds devant la porte à attendre, on aurait trouvé ça flippant.
6:00 : ouverture de l’aéroport. On se dirige vers le comptoir de china southern pour s’enregistrer.
9:00 arrivée à Shenzen. Pour rallier l’aéroport de Hong-Kong d’où part notre avion pour Pékin, on décide de prendre le bus. Niveau facilité/coût c’est la solution la plus simple.
10:30 : départ du bus pour l’aéroport de HG. Arrivés au poste de frontière chinois, on est débarqués du bus. Une hôtesse nous prend en charge et nous emmène vers un nouveau véhicule, une sorte de limo-taxi dans lequel un japonais, deux femmes et deux petites filles nous ont rejoints. Le chauffeur nous demande l’heure de notre avion. Nous ça va on a le temps, ce qui n’est pas le cas du japonais qui a son vol à 14h…
12:00 : on patiente toujours au poste de frontière, chinois d’abord, hongkongais ensuite. Après 40 minutes d’attente, un flashage de température et une vérification en 25 fois de nos passeports, on reprend la route.
12:30 : le chauffeur se met à bombarder, les petites commencent à s’exprimer un peu fort et devant la mollesse des chinoises qui les accompagnent le chauffeur commence à montrer les dents. On comprend la raison de leur excitation au moment où l’on prend la direction de Disneyland. Le japonais reste stoïque quand nous, à sa place, on serait liquides de stress à l’idée de rater notre vol à cause d’une virée chez Mickey.
13:10 : arrivée à l’aéroport. Le trajet en bus était peut-être pas le plus rapide mais on s’en fout… on a encore 5 heures à attendre…
17:10 : après avoir regardé un film et fait des micro-promenades à répétition, on commence à s’agiter. Notre vol s’est affiché sur le tableau des départs alors on file au comptoir d’enregistrement. Dans la queue, on trouve des français qui font le même trajet que nous avec la même mission : faire suivre les bagages et être enregistrés jusqu’à Lyon. On se met chacun dans une file… Nous on hérite d’un agent au sol qui nous explique dans un anglais déchiffrable seulement en rébus, que l’avion va avoir du retard et que l’on risque de rater notre correspondance. gloups. Il nous propose alors de prendre le vol de 19h au lieu de 20h. Par contre, faudra revenir vers lui à 18h15 pour savoir s’il reste des sièges disponibles. Pendant ce temps, les français, eux, ils enregistrent individus et bagages comme si de rien était. La superviseuse de Air China vient nous réexpliquer la situation avant de conclure en nous demandant d’attendre et de patienter. La formule magique d’un chinois pour se débarrasser de deux français.
18:00 : on est au taquet, dans la ligne de mire de la superviseuse pour qu’elle ne nous oublie pas. Depuis une demi-heure, c’est le binz’ total aux comptoirs. Les agents courent partout, regardent leur montre, la file avance pas. La cheftaine nous fait signe de nous avancer. Super, on va pouvoir être enregistrés sur le vol de 19h ! En présentant nos passeports, l’hôtesse tique et reste interloquée. Elle appelle la cheftaine à la rescousse, elles discutent entre elles. Au bout d’un moment, elle nous demande des précisions sur notre parcours à l’aller. Avec elle aussi faut jouer aux rébus mais on finit par comprendre que notre avion manqué à Pékin a modifié notre plan de vol et qu’elles ne nous trouvent pas sur le trajet retour…Un truc insensé. L. commence à virer tout rouge, K. garde un brin de calme. On réexplique quand même que c’était un retard de la compagnie, on montre tous nos boarding pass.
18:20 : la nana finit enfin de nous enregistrer. Si nos bagages iront bien jusqu’à Lyon, nous en revanche on a des billets jusqu’à Pékin. A l’arrivée, il faudra aller au “service transfert” pour récupérer la suite. Pas le temps d’en savoir plus, on fonce : l’embarquement a déjà dû commencer. On gruge toutes les queues d’immigration puis sécurité et on se pointe devant la porte d’embarquement à peine 10 minutes plus tard. D’ailleurs, il a même pas commencé. OUFFFF ! Sauf qu’on percute qu’il y a deux avions qui vont à Pékin en même temps mais pas avec la même compagnie. Celui-là, c’est pas le nôtre !!! Panique à bord. Une hôtesse trouve la bonne porte sur son Ipad.
18:35 : ruée dans le terminal 1 pour rallier notre porte d’embarquement, deux étages plus haut, au bout d’un couloir long comme un jour sans fin. On arrive au bord de l’apoplexie pour constater que là aussi l’embarquement n’a pas commencé.
20:00 : avec une bonne heure de retard on décolle pour Beijing.
23:10 : arrivée à Beijing, l’aéroport de malheur. Maintenant faut localiser le “service transfert” pour récupérer notre boarding pass pour Francfort. En fait, le “service transfert” vient directement à nous, sous la forme d’un chinois avec une pancarte. Son job : chopper les passagers en transit à la sortie de l’avion et leur coller une étiquette sur l’épaule. Estampillés avec notre sticker rouge, on lui demande où récupérer nos billets. « Par là-bas, par là-bas ».
Effectivement, par là-bas il y a un bien un comptoir avec un écriteau indiquant “international transfert”. Sauf que pas âme qui vive derrière le comptoir, pas l’ombre d’une hôtesse.
On aperçoit un membre de l’équipage et on file lui demander comment faire. La mise en branle de la chaîne d’info nous conduit jusqu’au capitaine de l’appareil. Il parle français et nous dit de nous présenter au poste d’immigration au dessus duquel il est indiqué “international transfert”. Lorsque K. se présente devant le douanier, irrémédiablement, il lui demande son billet. Elle lui montre son étiquette à bagage et son autocollant rouge en lui expliquant qu’elle ne sait pas où récupérer le reste. Il lui indique d’aller derrière et de revenir ensuite. Derrière, il n’y a que le poste de quarantaine… Ca serait étonnant que le vigile nous sorte un quelconque boarding pass. On y va quand même et là, alléluia, on voit enfin le comptoir où deux nanas nous attendaient avec nos sésames vers l’espace Shengen.
2:05 : décollage pour Francfort
6:30 (heure locale) : arrivée à Francfort.
8:10 : décollage pour Lyon
9:40 : arrivée à Lyon. Fin du voyage tout le monde descends. Images magnifiques au fond des yeux, souvenirs plein la tête, on est prêts à recommencer !
ouaf !
Quel voyage cool!
Mais là au moins il y a des anecdotes et des souvenirs pour un moment.
Super livre de voyage à mettre à coté des guides petit futé et routard.
On attend le prochain voyage pour les aventures de K&L
Superbe voyage ! Avec beaucoup d’anecdotes à raconter.
Au prochain ?…
Trépidant jusqu’au bout !!!
Vivement NY !